En avril, ne te découvre pas d’un fil… L’hiver s’estompe et la belle saison s’installe avec dans son sillage le beau temps, des températures clémentes et une végétation renaissante. Comme tout changement de saison, certains symptômes et désagréments font alors leur apparition. C’est l’occasion de recourir à la médecine naturelle, dans une optique curative ou préventive. Voici 7 maux du printemps et les remèdes naturels conseillés pour prendre soin de sa santé, avec tranquillité.
1. La fatigue saisonnière
Votre corps a été durement sollicité pour lutter contre le froid et les virus hivernaux. Il n’est donc pas surprenant qu’une fatigue printanière se fasse sentir dès le mois de mars.
Les plantes « adaptogènes » seront vos plus grandes alliées en cette période, car elles renforcent la capacité d’adaptation de l’organisme face aux facteurs environnementaux :
- La racine de ginseng coréen (Panax ginseng), pour booster les performances physiques et intellectuelles.
- Un mélange de racines d’Eleutherococcus senticosus, de baies de Schisandra chinensis et de racines de Rhodiola rosea, qui contribue à augmenter les capacités mentale et physique.
- L’huile essentielle de cannelle de Ceylan (stimulante physique et psychique) combinée avec l’huile essentielle de citron bio (énergisante, rafraîchissante, anti-fatigue).
- L’huile essentielle de menthe poivrée, tonifiante et rafraîchissante, qui apaise aussi les maux de tête.
De quoi aborder la saison du printemps en pleine forme !
2. La baisse de moral passagère
Le printemps voit également l’émergence de plusieurs désagréments, dont la fatigue mentale (ou dépression passagère), l’insomnie et l’anxiété.
Pour surmonter cette « mauvaise passe », on vous conseillera le recours à différentes plantes, comme :
- la passiflore, particulièrement indiquée pour les problèmes de sommeil et de stress ;
- la valériane ou le houblon, pour leur effet sédatif ;
- la lavande, pour réduire l’anxiété ;
- le safran, en cas de baisse de moral ;
- le millepertuis, qui a démontré son efficacité dans le traitement des dépressions transitoires légères à modérées.
☝️ Il existe un document d’auto-évaluation de sa fatigue appelé « échelle de fatigue de Pichot ». Si votre score est supérieur à 22, il est préférable de consulter.
3. La douleur arthrosique
Avec l’humidité du début de saison, les rhumatismes ont tendance à se réveiller. Vous pouvez commencer par suivre ces conseils élémentaires (liste non exhaustive), afin d’améliorer votre confort quotidien :
- maintenir une activité physique régulière (les exercices aquatiques ou la marche sont particulièrement recommandés) ;
- veiller à rester bien hydraté, en buvant de l’eau et en privilégiant les aliments riches en antioxydants comme les fruits, les légumes (les crucifères, les poivrons, les artichauts, le céleri, les épinards, etc.), légumineuses, noix et graines ;
- appliquer des compresses chaudes pour réduire la rigidité ;
- ou froides, pour calmer l’inflammation.
S’agissant de maux chroniques, la médecine alternative présente des solutions plus douces pour l’organisme :
- le gel d’arnica, fabriqué à partir de la fleur (usage local) ;
- les feuilles d’ortie, pour ses propriétés anti-inflammatoires (en infusion) ;
- les insaponifiables d’avocat et soja (voie orale) ;
- l’extrait de Boswellia serrata (voie orale) ;
- le sulfate de glucosamine (voie orale).
☝️ Goodnat vous aide à trouver les produits naturels de santé validés par la science, et à bien les utiliser !
4. La faiblesse musculaire
À la sortie de l’hiver, un manque de tonus, des crampes ou une diminution des performances physiques (en particulier chez les sportifs) peut se faire sentir.
Le manque de lumière a pu provoquer aussi chez vous une carence en vitamine D. Or, cette vitamine joue un rôle essentiel dans la qualité du tissu osseux et musculaire ainsi que dans le renforcement de votre système immunitaire (ANSES). Elle contribue à la fixation du calcium dans les os et à l’absorption du phosphore par l’organisme.
Pour stimuler la production de vitamine D par votre corps, exposez-vous au soleil 15 à 30 minutes par jour.
En cas de faiblesse musculaire, consommez des aliments comme les poissons gras, de la viande rouge riche en créatinine, des protéines de soja et des œufs.
☝️ Discutez-en avec votre médecin, qui pourra vous prescrire une supplémentation, si cela est nécessaire !
5. La rhinite allergique
L’une des maladies du printemps les plus connues, le rhume des foins, émerge dès le mois d’avril. Les allergènes contenus dans les acariens, les poils et surtout le pollen, vont stimuler une réponse excessive du système immunitaire : le nez qui coule, la gorge irritée, etc.
Il est possible d’entreprendre une cure de pollen pour que le corps se désensibilise naturellement, le tout sous la surveillance du médecin, qui interviendra face à toute réaction grave.
Pour atténuer les désagréments de la rhinite allergique, vous pouvez recourir à des solutions naturelles telles que la flouve odorante ou chiendent odorant (Anthoxanthum odoratum) ou encore le petasite.
☝️ Nous vous invitons à consulter le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) pour connaître le risque d’allergie aux pollens dans votre département !
6. Le rhume
C’est une infection souvent présente pendant les transitions saisonnières. On se tournera vers une plante très intéressante à titre préventif : l’échinacée pourpre.
Elle peut aussi être associée à l’échinacée angustifolia et à de l’écorce de mélèze en poudre (arabinogalactane) pour améliorer la santé physique globale.
L’huile essentielle de thym, est également un remède traditionnel pour soulager les symptômes de la toux et du rhume.
7. L’asthme
L’asthme est une maladie respiratoire chronique dont les symptômes peuvent s’aggraver au printemps, notamment à cause des allergies de saison qui peuvent déclencher des crises.
Les feuilles de lierre grimpant (utilisées sous forme d’extraits) possèdent des propriétés antispasmodiques et expectorantes qui se révéleront efficaces pour traiter les inflammations des voies respiratoires et calmer la toux.
☝️ Attention toutefois : cette plante est contre-indiquée chez les personnes allergiques aux plantes de la famille des araliacées (ginseng, éleuthérocoque, etc.), ainsi que chez les femmes enceintes (rendez-vous au point suivant concernant les précautions à prendre en matière de remèdes naturels).
Les maux du printemps et leurs remèdes naturels : quelques précautions d’usage !
La phytothérapie offre des possibilités infinies, mais il convient de rester vigilant quant à sa pratique quotidienne. Attention à tenir compte des interactions potentielles avec un traitement médicamenteux ou bien entre les plantes elles-mêmes.
D’autres restrictions à considérer avant d’utiliser tout produit pour se soigner :
- la limite d’âge recommandée pour les enfants ;
- les maladies chroniques ;
- la grossesse et l’allaitement.
☝️ La plateforme Goodnat est précisément conçue pour répondre à ces questions : vous pourrez ainsi vérifier si une solution naturelle est compatible avec votre traitement en cours !
Au moindre doute, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre médecin.
Le printemps est la saison de la détox par excellence. C’est donc un moment privilégié pour vous reconnecter à vous-même et mettre en place des habitudes de santé saines et douces. La médecine alternative, qui exploite les bienfaits des plantes pour créer des remèdes naturels, sera alors une méthode idéale pour vous protéger des maux du printemps.
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