Interview Maxence Martin
Interview de Maxence Martin
“Avec Goodnat, notre but est d’offrir des informations fiables et validées scientifiquement”
Face à la multiplication des informations, souvent contradictoires, sur les solutions de santé naturelle, la nécessité d’une source fiable et transparente s’est imposée. C’est dans cette optique que Goodnat a vu le jour, une plateforme innovante qui met la science au service du bien-être. À l’origine de ce projet, Maxence, ingénieur en informatique, s’est intéressé aux remèdes naturels dès son enfance. Avec Cécile Orsoni, CEO et experte en pharmacie, ils ont uni leurs compétences pour offrir aux consommateurs une information claire et rigoureuse sur les compléments alimentaires et les solutions naturelles. Dans cette interview, Maxence revient sur son parcours, la genèse de Goodnat et l’impact qu’il espère avoir sur le secteur de la santé naturelle.
Interviewer : Bonjour et merci de nous rejoindre pour parler de votre parcours et de Goodnat. Pour commencer, quel est votre parcours professionnel ?
Maxence : Je suis ingénieur en informatique et j’ai complété ma formation par des études d’entrepreneuriat. J’ai commencé ma carrière chez un éditeur de logiciel spécialisé dans la dématérialisation des échanges de données entre entreprises. J’ai ensuite cofondé une plateforme digitale de photographie professionnelle que nous avons revendue après l’avoir développée pendant près de 10 ans. Je suis aujourd’hui cofondateur de Bioevi qui a créé Goodnat, plateforme dédiée aux solutions de santé naturelle.
Interviewer : Pouvez-vous nous parler un peu de votre histoire personnelle avec les remèdes naturels ?
Maxence : Tout a commencé avec mon grand-père qui, après avoir fait le lien entre des problèmes de santé et des produits utilisés dans ses vignes, s’est tourné vers des pratiques viticoles plus naturelles. Cela a marqué le début de notre intérêt familial pour les solutions naturelles, qui s’est transmis de génération en génération. Personnellement, j’utilise des compléments alimentaires pour mes petits maux, comme les rhumes, depuis toujours.
Interviewer : Comment avez-vous identifié le besoin de créer Goodnat et quel était votre objectif ?
Maxence : L’idée a germé lors de la recherche de solutions pour les petits maux de mes enfants. J’ai vite réalisé que le marché était saturé d’informations confuses et parfois trompeuses. Les consommateurs avaient du mal à choisir un produit et à distinguer les conseils fiables des croyances. Avec Goodnat, notre but est de clarifier ce marché pour les consommateurs, en offrant une plateforme sans publicité où l’on peut trouver des informations claires et validées scientifiquement.
Interviewer : Comment a démarré la création de Goodnat ?
Maxence : J’ai rencontré mon associée Cécile Orsoni lors d’un évènement pour entrepreneurs. Elle avait comme moi l’envie d’entreprendre dans ce secteur pour clarifier l’information sur les compléments alimentaires auprès du grand public. Son expertise en pharmacie combinée à mon expérience en informatique et notre passion commune pour les solutions naturelles nous ont permis de créer une synergie pour développer Goodnat. La mutuelle Nuoma nous a fait confiance et a contribué à façonner la première version de notre plateforme.
Interviewer : Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées en lançant Goodnat, et comment les avez-vous surmontées ?
Maxence : L’une des principales difficultés a été de traiter et de présenter les informations de manière à ce qu’elles soient accessibles à tous, sans simplification excessive. Nous avons dû identifier les sources adaptées (études cliniques chez l’homme), mettre en place une équipe multidisciplinaire à fois pour le contenu et le contenant, pour créer des contenus rigoureux, compréhensibles et directement utilisables.
Interviewer : Quel impact espérez-vous avoir avec Goodnat et comment envisagez-vous son avenir ?
Maxence : Notre ambition est double : premièrement, aider les personnes à devenir acteur de leur santé ; pour cela nous leur fournissons des solutions simples, directement applicables, avec ou sans complément alimentaire. Deuxièmement, nous voulons mettre de la transparence sur les compléments alimentaires grâce à notre système de notation. À long terme, nous voulons que Goodnat devienne une référence dans le domaine, aidant les consommateurs à faire des choix éclairés et sûrs, tout en promouvant des pratiques responsables chez les fabricants, à l’image de ce que fait Yuka pour les produits alimentaires.
Interviewer : Quels sont les développements en cours ?
Maxence : Nous travaillons sur la version 2 de notre système de notation des compléments alimentaires qui va permettre de prendre en compte 20 critères et de noter automatiquement des milliers de produits. Pour cela nous développons un système complexe utilisant plusieurs modèles d’intelligence artificielle spécialisés avec des évaluations automatiques et humaines pour en assurer la confiance.
Interviewer : Un dernier mot pour nos lecteurs qui s’intéressent aux solutions naturelles ?
Maxence : Je recommande à chacun de rester curieux tout en faisant preuve d’esprit critique. Informez-vous en vous appuyant sur des sources fiables. Les solutions naturelles offrent de réels bienfaits, à condition d’être utilisées de manière éclairée et responsable. C’est précisément l’engagement de Goodnat : proposer une approche numérique responsable, en mettant à disposition des informations validées scientifiquement par des experts, pour accompagner chacun vers des choix de santé plus sûrs et éclairés.