4 plantes efficaces pour vaincre les petits maux de l’automne

Vaincre les petits maux de l'automne

Nous sommes nombreux et nombreuses à aimer la saison de l’automne, cette période envoûtante où les feuilles des arbres prennent de superbes couleurs… Mais lors des changements de saisons, notre corps peut se sentir fatigué et vulnérable. Et c’est encore plus vrai quand les températures et la luminosité baissent ! Heureusement, la nature a créé des alliées végétales pour nous aider à affronter les petits maux de l’automne. Au cours de cet article, nous allons vous présenter 4 plantes efficaces en cette période, pour lutter contre la fatigue, booster votre immunité et prévenir les infections respiratoires. Bienvenue dans ce voyage au cœur de la phytothérapie !

Surmonter la fatigue passagère automnale avec l’éleuthérocoque

La fatigue, cette ombre qui contribue à ternir vos journées automnales… Rassurez-vous, l’éleuthérocoque est là pour vous prêter main-forte et dissiper les symptômes de l’asthénie passagère. Cette plante médicinale adaptogène, telle une armure, peut aider votre organisme à résister au stress, qu’il soit d’origine physique ou émotionnelle.

Pour cela, Goodnat vous conseille de prendre entre 2 à 3 g de racine en poudre par jour, ou l’équivalent sous une autre forme. Une cure maximale de 2 mois devrait vous libérer de ce fardeau qu’est la fatigue automnale. Toutefois, gardez à l’esprit qu’une consultation médicale est recommandée si vous ne voyez aucune amélioration au bout de deux semaines.

Attention, certaines précautions d’emploi doivent être prises en cas d’athérosclérose et de rhumatisme cardiaque. L’éleuthérocoque est également contre-indiqué chez les patients dont la tension artérielle dépasse 180/90 mmHg et en cas d’allergie connue aux plantes de la famille des araliaceae. Des effets indésirables tels que des troubles digestifs, des maux de tête, des démangeaisons et de l’insomnie ont été rapportés. Ils ne devraient cependant pas apparaître si votre consommation reste limitée dans la durée.

Booster son immunité en prévention de la grippe avec le ginseng

La grippe commence à pointer le bout de son nez dès l’arrivée de l’automne. Et les épidémies saisonnières touchent chaque année des millions de personnes en France. Difficile de passer au travers… Mais voici un trésor de la nature pour vous : le ginseng ! Cette plante exceptionnelle pourrait bien être votre alliée dans la lutte préventive contre les infections contagieuses telles que la grippe.

Des études ont montré que la prise de ginseng, à raison de 200 mg par jour, pourrait réduire le risque de grippe ou de rhume jusqu’à 65 %. Pour maximiser l’efficacité du traitement, on commence la cure 4 semaines avant la vaccination antigrippale, pour une durée de 8 semaines. Un petit conseil utile : prenez votre dose de ginseng le matin, pour éviter d’éventuels troubles du sommeil ! Et attention au surdosage, sinon, c’est l’insomnie assurée…

Si vous souffrez de diabète, demandez conseil à votre médecin avant toute prise, car le ginseng risque d’agir sur votre glycémie. Le ginseng est à éviter également en cas de maladies auto-immunes.

L’échinacée pourpre à la rescousse des infections respiratoires de l’automne

Qui n’a jamais été la cible d’infections respiratoires dans le courant de l’automne ? On parle d’infections « hautes » si elles concernent les voies aériennes supérieures (fosses nasales, pharynx et larynx) : rhinopharyngite, angine, otite, sinusite, laryngite, rhume. Et d’infections « basses » si elles concernent la trachée, les bronches et le parenchyme pulmonaire : bronchite, bronchiolite, ou encore pneumonie.

Pour vous en prémunir naturellement, pensez à l’échinacée pourpre ! C’est une plante immunostimulante : elle renforce votre système immunitaire. Avec ses pouvoirs antibactériens et antiviraux, elle fait fonction de bouclier pour protéger vos voies respiratoires.

Prenez entre 2 400 mg et 4 000 mg par jour, pendant huit semaines au maximum. Vous pouvez l’associer à l’échinacée angustifolia et à de l’écorce de mélèze en poudre pour décupler ses effets sur votre santé physique globale.

Soyez prudent si vous avez des allergies : sachez que l’échinacée pourpre fait partie de la famille des astéracées. Elle est aussi déconseillée (comme pour tous les immunostimulants) aux personnes souffrant de troubles systémiques évolutifs tels que la tuberculose, maladies des globules blancs, collagénoses, sclérose en plaques et autres maladies auto-immunes, le SIDA ou les infections par le VIH.

La mélisse officinale, pour limiter les poussées d’herpès labial

Le bouton de fièvre, ce visiteur particulièrement importun, ne doit pas vous empêcher de sortir profiter des (rares) rayons du soleil de l’automne ! La mélisse officinale est votre amie : de récentes études viennent confirmer son efficacité dans le traitement des poussées d’herpès labial.

Comment ? Plusieurs options s’offrent à vous :

  • En infusion : de 1,5 à 4,5 g de feuilles de Mélisse, 2 à 3 fois par jour.
  • En extrait fluide : 2 à 4 ml, 3 fois par jour.
  • En teinture-mère : 2 à 6 ml, 3 fois par jour.
  • En application locale : crème contenant 1 % d’extrait aqueux lyophilisé 2 à 4 fois par jour (maximum 2 semaines).

La mélisse officinale ne présente pas de cas de toxicité rapporté, mais demandez quand même un avis médical en cas de grossesse ou d’allaitement, ou encore si vous êtes hypersensibles aux plantes de la famille des labiées.

Ces 4 plantes ont montré des preuves de leur efficacité pour lutter contre les petits maux de l’automne tels que la fatigue passagère, les infections respiratoires et les poussées d’herpès labial. Alliées à une vie saine, une bonne alimentation (pensez aux fruits et légumes !) et un soupçon d’exercice physique, ces plantes peuvent faire de votre automne une saison où vous vous sentez véritablement en harmonie avec la nature qui vous entoure !